Bon. J'aime pas faire le charognard, je l'ai trop fait quand j'étais disquaire, mais ce fichier était prévu puisque je m'obstine à reconstruire sa discographie dans ce blog vintage, même cinquantage. Ouais, quand on annonçait un chanteur mort, nous, on commandait au plus vite des disques, c'était le réflexe pavlovien. Les gens aiment ça; un pan de leur vie qui disparait ( j'adore ce genre de phrase à deux balles). Pour l’œuvre populaire de Rika Zaraï dans les années '70, elle devait au moins se classer dans le top 5. Une bonne chanteuse et surtout compositeur, car on a trop tendance à l'oublier. Une chanson comme "Prague" équivaut à une bonne chanson de Barbara. Bon, faut dire aussi que Eddy Barclay aimait beaucoup les chanteuses à accents ( exotique, qu'on disait) donc, on en a bouffé même si ce n'était pas de grandes chanteuses. Elle a aussi beaucoup défendu son pays de naissance ( je dirai pas d'origine, puisque ses parents étaient Russe et Polonais). A l'époque ça ne posait aucun problème. Ce disque est un peu à part. Il est pratiquement introuvable en cd ou à un prix exorbitant. C'est un ré-enregistrement effectué en 1988 chez Ibach. A cet époque elle tentait un come-back après avoir incité les français à bouffer bio avec un peu d'avance. Une usine dans le Maine et Loire qui lui posera des tas de blème.
Rika Zaraï fait partie de ces chanteuses qui nous font penser aux dimanches. Ces dimanches où la famille s'habillait pour fêter un événement dans un restaurant.
tron
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