Quand le bluray est arrivé, on s'est dit : Waow ! ça va être génial ! l'image à la bonne vitesse, le 4k, la hd. Pis Warner a continué à se foutre de la gueule de ses acheteurs : 2k en faux 4k, du recadrage (Shining) toujours pas de sous-titrages pour les commentaires, des nouveaux doublages pourris ( Il était une fois en Amérique) etc. Au final, il a tué ce support en voulant tout sortir tout de suite. Les gens ne voyaient pas la différence avec le dvd, et pis y'a ça aussi ! En ce moment pour les fichiers sur le net, c'est un peu le même cas. On trouve des bloggeurs sans scrupules qui tentent de nous refourguer du faux 320, des rips de youtube ou le catalogue Deezer ou la pas bonne version . Ceux qui n'ont pas d'oreilles disent merci ! Les autres disent : " Va faire du jardinage bordel !". Fraus omnia corrumpit ! C'est pareil dans la vie et pour tout : ton mécanicien très salé dans la note, ton électricien qui trouve pas le fil, l'éboueur qui fout la poubelle n'importe où alors que toi, par politesse tu la lui as présentée. Ta connasse de voisine qui passe la tondeuse le dimanche. La Poste qui met les colis de ta voisine chez toi. Norman qui a 40 ans de blagues d'avance puisqu'il pompe Magdane. Parlons plutôt de cet album de Sacha, bourré d'inédits que j'ai mis au moins cinq ans à sortir de la case : " à ripper" ( je crois que le plus vieux c'est "la valise en carton" mais j'ai toujours pas le courage !). C'est le début en 75 chez "Carrère" qui à l'époque représentait trente pour cent du marché français. Sacha devient de plus en plus crooner et de moins en moins déconneur. Quoique foutre en l'air la carrière d'une très mauvaise actrice d'un mauvais soap français, dans la déconne, il est vraiment très fort ! Il a eu le prix ! Bref, le second single devient un immense tube. Une adaptation d'un titre glam lorgnant sur les garçons de la plage sans le son de chien. Matraqué par Rtl qui ne dis pas merci mais Marcis ( je peux faire encore pire !). Mais un titre sort du lot qui aurait pu avoir une carrière en 45 tours minutes , les paroles sont marrantes et Level, qui a pour habitude de pomper des trucs connus ( un Tony Joe White qui rencontre un Henri Salvador où c'est pas la joie et le sempiternel "à la manière Carpenters") a soudain vu la lumière de la création avec "Anne en plus finir" mais Distel s'est planté d'arrangeur car c'est Mat Camison son tubeur officiel. J'ai une pensée pour ce génie oublié donc je gueule "Salope de Sheila!" Obligé !
En bonus, je vous offre la version qu'on trouve partout de "Vite, chérie vite", où l'orchestration est la même mais c'est rechanté, et très mal...
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